L’essentiel Le déficit foncier survient lorsque les charges liées à un bien locatif excèdent les revenus générés, permettant une déduction fiscale spécifique. Investir en déficit foncier offre de nombreux avantages : une réduction d’impôt jusqu’à 10 700 € par an, cumulable avec d’autres dispositifs et sans plafonnement global. Plusieurs conditions sont à respecter : le bien doit être loué non meublé pour une durée de 3 ans minimum. Qu’est-ce que le déficit foncier ? Lorsqu’un propriétaire d’un bien mis en location supporte plus de charges que de revenus locatifs, il se trouve alors en situation de « déficit foncier ». Ce dernier peut être imputé, sous conditions du revenu imposable. Il est imputable sur le revenu global à hauteur de 10 700 € par an durant la durée des travaux, pendant deux ans maximum, puis sur les revenus fonciers existants. Bon à savoir Le déficit foncier peut être cumulé avec la loi Malraux. C’est ce qu’on appelle la loi Malraux optimisée au déficit foncier. En savoir plus sur la loi Malraux. Pourquoi investir dans l’immobilier en déficit foncier ? Le déficit foncier permet au propriétaire bailleur d’optimiser ses revenus locatifs tout en réduisant ses impôts. Ce dispositif de défiscalisation comporte plusieurs avantages pour un investissement immobilier dans une grande ville telle que Toulouse ou Bordeaux : Déduction de ses revenus fonciers jusqu’à 10 700€. Report du déficit foncier supérieur à 10 700 € sur les années suivantes d’imposition (dans la limite de 10 ans). Possibilité de cumul avec d’autres dispositifs de défiscalisation. Pas de plafonnement global des niches fiscales. Possibilité d’accroître son patrimoine immobilier sans alourdir son imposition. Pas de plafond sur le montant des loyers ou sur les ressources des locataires. Acquisition d’un bien immobilier ancien à fort potentiel de rentabilité une fois les travaux terminés. Focus sur l’économie d’impôt en fonction de la tranche marginale d’imposition (TMI) L’économie d’impôt diffère en fonction de la tranche marginale d’imposition de chaque contribuable. De ce fait, les contribuables imposés sur les tranches supérieures bénéficient d’une diminution plus conséquente. Un contribuable qui est imposé à un taux marginal d’imposition (TMI) à 30% réalisera une économie de 3 210€, tandis qu’un autre à un TMI à 45% économisera 4815 €, dans le cas d’un déficit foncier de 10 700€. Vous aussi ne payez plus d’impôts Simulation GRATUITE et sans engagement Je demande ma simulation Quelles sont les conditions pour faire du déficit foncier ? Pour pouvoir bénéficier des avantages du déficit foncier, le propriétaire bailleur doit respecter ces quelques conditions : L’investissement immobilier doit concerner une location non meublée à titre de résidence principale ou secondaire du locataire pour une durée de 3 ans. Déduire ces dépenses relatives à des travaux d’entretien, de réparation ou d’amélioration et de rénovation, et non celles de construction et d’agrandissement. Imposer ses revenus locatifs via le régime réel. Payer ses travaux déductibles des revenus fonciers pendant l’année en cours. Les conditions liées au logement Louer son bien immobilier vide. Dans le cas d’une location meublée, les loyers perçus entrent dans une autre catégorie de revenus que les revenus fonciers : les bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Être imposé au régime réel pour pouvoir déduire les charges réelles liées à la gestion du bien et ainsi créer du déficit foncier. Louer le bien immobilier pendant 3 ans (jusqu’au 31 décembre de la 3ème année suivant l’imputation du déficit sur le revenu). TÉLÉCHARGEZ GRATUITEMENTnotre guide investisseur Des conseils de nos experts pour vous accompagner dans votre projet d’achat Je télécharge le guide Quelles charges peut-on déduire des revenus fonciers ? En tant que propriétaire bailleur, vous avez la possibilité de déduire de vos revenus fonciers un certain nombre de charges engagées pour votre bien immobilier. Ces déductions permettent de réduire votre imposition et d’améliorer la rentabilité de votre investissement locatif. Les frais de gestion et d’administration du bien : il s’agit notamment de la rémunération d’un concierge, des frais d’agence immobilière ou d’un syndic de copropriété, des frais comptables, etc. Les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire : cela concerne principalement la taxe foncière, mais aussi la taxe d’ordures ménagères si elle n’est pas comprise dans les charges locatives. Les dépenses de réparation et d’entretien : il peut s’agir de travaux pour remédier à la vétusté du logement, de travaux d’amélioration de la performance énergétique, ou encore de travaux réalisés pour faciliter la location du bien (remplacement d’une chaudière, réfection de la peinture, etc.). Les dépenses d’amélioration : ces dépenses permettent d’améliorer le confort et la qualité de vie dans le logement, sans en modifier la structure. Il peut s’agir de l’installation de double vitrage, de l’isolation des combles, de l’aménagement d’une salle de bains, etc. Les provisions pour charges dans le cadre d’une copropriété : vous pouvez déduire les provisions pour charges que vous avez payées au syndic de copropriété, même si vous n’avez pas pu les récupérer auprès de vos locataires. Les charges locatives : si vous n’avez pas pu récupérer les charges locatives auprès de votre locataire au 31 décembre de l’année suivant son départ, vous pouvez les déduire de vos revenus fonciers. L’indemnité d’éviction ou de relogement d’un locataire : si vous avez dû indemniser un locataire pour son éviction ou son relogement, vous pouvez déduire cette somme de vos revenus fonciers. Les primes d’assurance : vous pouvez déduire les primes d’assurance liées à votre bien immobilier, comme l’assurance propriétaire non occupant (PNO), l’assurance loyers impayés (GLI), ou l’assurance risques locatifs. Les intérêts et frais d’emprunt : si vous avez souscrit un prêt immobilier pour financer l’acquisition ou la rénovation de votre bien immobilier, vous pouvez déduire les intérêts et les frais d’emprunt de vos revenus fonciers. Bon à savoir Les travaux de construction, reconstruction ou d’agrandissement ne peuvent pas être déduits de vos revenus fonciers. Les charges liées aux intérêts d’emprunt ne sont pas déductibles de la même manière que les autres frais : elles sont déductibles de votre seul revenu foncier. Vous ne pouvez donc pas les déduire de votre revenu global. Comment se calcule le déficit foncier ? Pour bien calculer son déficit foncier, un investisseur doit suivre ces quelques étapes : déterminer le total des revenus immobiliers bruts, le total des intérêts d’emprunt et des charges. déduire les charges du revenu brut global. Si le résultat est négatif, il constitue un déficit déductible des revenus fonciers des années suivantes. imputer ensuite les autres dépenses sur les revenus nets (hors charges relatives aux intérêts d’emprunt). Si le résultat est négatif, ce montant est déductible du revenu global dans la limite de 10 700 €. Exemple de calcul de déficit foncier Paul, cadre dans l’industrie pharmaceutique, souhaite calculer son déficit foncier pour un investissement immobilier à Bordeaux. Pour ce faire, il doit commencer à retirer de ses revenus fonciers existants les charges financières. Si son résultat est négatif, alors le déficit est imputable de ses revenus fonciers pendant les 10 prochaines années. S’il est positif, il doit retirer du montant obtenu le total des charges non financières. Dans le cas où son second résultat serait positif, cela veut dire qu’il n’y pas de déficit foncier, s’il est en revanche négatif, le déficit foncier est alors imputable sur le revenu global dans la limite du plafond énoncé. Doublement du plafond du déficit foncier : une opportunité pour les bailleurs jusqu’à 2025 Face à la crise du logement et aux enjeux de la transition énergétique, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour inciter les bailleurs à rénover leurs biens locatifs, notamment les passoires thermiques. Parmi ces mesures, l’Assemblée nationale a adopté, dans le cadre du second projet de loi de finances rectificative pour 2022, le doublement du plafond du déficit foncier. Cette disposition importante permet aux propriétaires occupants de réduire leurs impôts sur le revenu en déduisant les dépenses engagées dans la rénovation énergétique de leur bien. Les avantages fiscaux du doublement du déficit foncier Depuis le 1er janvier 2023 et jusqu’au 31 décembre 2025, le plafond du déficit foncier est porté à 21 400 € (contre 10 700 € avec les plafonds classiques) pour les dépenses consacrées à la rénovation énergétique des logements classés F ou G. Les bailleurs peuvent ainsi déduire de leurs revenus fonciers un montant plus important de travaux, leur permettant de réduire leur imposition et de rentabiliser plus rapidement leur investissement. Les conditions pour bénéficier du doublement du plafond Pour bénéficier de cette mesure avantageuse, plusieurs conditions doivent être remplies : Les travaux doivent être réalisés entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025. Les travaux doivent concerner la rénovation énergétique du logement et permettre à celui-ci de sortir de la catégorie des passoires thermiques (DPE F ou G). Cette exigence est conforme à la loi « Climat & Résilience », interdisant la location des biens classés G en 2025 et des biens classés F en 2028. Le bailleur doit justifier de l’acceptation d’un devis établi à compter du 5 novembre 2022. Exemple Prenons l’exemple d’un propriétaire qui possède un immeuble classé G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Souhaitant améliorer la performance énergétique de son bien et pour répondre aux exigences de la loi Climat et Résilience, il décide d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Ses revenus locatifs bruts annuels sont de 30 000 € et le montant des travaux engagés sont de 80 000 €. Son déficit foncier sera alors de 50 000 € (80 000 € – 30 000 € = 50 000 €). En utilisant le déficit foncier classique, il pourra imputer 10 700 € sur le revenu global de son foyer et reporter 39 300 € sur les 10 années suivantes ( 50 000 € – 10 700 € = 39 300 €), soit 3 930 € / an. Grâce au doublement du plafond du déficit foncier, il pourra déduire 21 400 € de ses revenus fonciers et reporter 28 600 € sur les 10 années suivantes (50 000 € – 21 400 € = 28 600 €), soit 2 860 €/an. Quelles sont les conditions pour revendre son logement avec le déficit foncier ? Le dispositif de déficit foncier vise à inciter les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leurs biens locatifs. En contrepartie de ces travaux, ils bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu. Cependant, cette mesure fiscale est assortie d’une condition : le bien immobilier doit rester loué nu pendant au moins trois ans après la fin des travaux. Si un propriétaire décide de revendre son bien immobilier avant la fin de la troisième année qui suit la mise en place du dispositif de déficit foncier, il devra rembourser l’avantage fiscal perçu. Ce délai de trois ans a pour objectif de s’assurer que les propriétaires investissent réellement dans la rénovation énergétique de leurs biens et non qu’ils n’utilisent le déficit foncier que comme un moyen de réduire leurs impôts sur le revenu à court terme. Les conséquences d’une revente anticipée Si un propriétaire revend son bien avant la fin du délai de trois ans, il sera considéré comme ayant abusé du dispositif de déficit foncier. Il devra donc rembourser l’avantage fiscal perçu, c’est-à-dire les impôts qu’il n’a pas payés grâce au déficit foncier. Exceptions à la règle Certaines exceptions à cette règle existent. Par exemple, le propriétaire peut être dispensé de rembourser l’avantage fiscal s’il revend le bien pour des raisons de force majeure, telles qu’une mutation professionnelle, un licenciement ou un décès. La revente après trois ans Cependant, si le propriétaire attend au moins trois ans après la fin des travaux de revendre son bien, il est libre de le faire sans aucune contrainte liée au déficit foncier. Il pourra alors profiter de la plus-value générée par les travaux de rénovation. Comment déclarer les charges déductibles de vos revenus fonciers ? En tant que propriétaire bailleur, vous avez la possibilité de déduire certaines charges de vos revenus fonciers afin de réduire votre imposition. Pour ce faire, vous devez les déclarer lors de votre déclaration annuelle de revenus, en suivant les étapes suivantes : Obtenir le formulaire n°2044 Le formulaire n°2044 est dédié à la déclaration des revenus fonciers. Vous pouvez le télécharger directement sur le site des impôts, ou vous le procurer auprès d’un centre des impôts. Renseigner les charges déductibles Le formulaire n°2044 comporte une section dédiée aux charges déductibles. Vous devez y indiquer le montant de chaque charge, en veillant à bien les catégoriser selon leur nature. Joindre les justificatifs Il est important de conserver tous les justificatifs de vos charges, tels que des factures, des quittances ou des relevés bancaires. Ces justificatifs pourront vous être demandés par l’administration fiscale en cas de contrôle. Déposer votre déclaration Une fois le formulaire n°2044 complété et accompagné des justificatifs nécessaires, vous pouvez déposer votre déclaration de revenus fonciers. Vous pouvez le faire en ligne, par courrier ou en vous rendant à un centre des impôts. Pourquoi investir en déficit foncier avec Sporting Promotion ? Sporting Promotion, promoteur immobilier reconnu depuis plus de 28 ans dans le grand Sud-Ouest, vous accompagne dans votre investissement en déficit foncier. Nous sélectionnons rigoureusement des biens immobiliers anciens à fort potentiel de valorisation, situés dans des quartiers en pleine expansion. Notre équipe d’experts vous accompagne tout au long de votre projet, de la recherche du bien immobilier à la gestion locative. En savoir plus Découvrez également les dispositifs de défiscalisation loi Malraux et loi Monuments Historiques pour votre investissement à Bordeaux. Découvrez Sporting Valorisation Urbaine : renouvellement et rénovation des bâtis existants. Découvrez également les caractéristiques de la loi Pinel Blanquefort. Découvrez également les caractéristiques de la loi Pinel Audenge. Découvrez comment réduire vos impôts avec la loi Malraux. Découvrez les pièges à éviter lors d’un investissement avec la loi Malraux. Retrouvez les critères pour choisir un immeuble éligible à la loi Malraux. Retrouvez tout ce qu’il faut savoir pour revendre votre bien avec le dispositif Malraux. Téléchargez notre guide Malraux gratuit. En savoir plus sur la valorisation urbaine. En savoir plus sur la gestion locative de votre bien Malraux. Tout savoir sur le statut LMNP. 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