Immobilier neuf à Toulouse : une lueur d’espoir pour les promoteurs après une année difficile

2021 : une année compliquée pour l’immobilier neuf à Toulouse

Peu de biens disponibles à la vente

2021 a clairement été une année d’incertitudes et l’immobilier, même s’il a mieux résisté que d’autres secteurs, n’a pas échappé à cette règle. Conséquence directe à Toulouse de la crise sanitaire : une baisse significative du nombre de logements mis en vente. Selon les chiffres publiés par l’ObserveR de l’immobilier toulousain, 4 351 biens ont été proposés aux acheteurs dans l’aire urbaine toulousaine, soit une diminution de 5 % par rapport à 2020. En ce qui concerne la ville de Toulouse, 2 053 habitations ont été proposées sur le marché. Dans les deux cas, il s’agit du niveau le plus faible depuis 2009.

Une demande élevée, mais des stocks au plus bas

Les années 2020 et 2021 ont été profondément marquées par la crise sanitaire, qui est devenue économique, dans tous les secteurs du monde entier. Les ventes immobilières ont baissé de 24 % par rapport à 2019, période qui correspond à la dernière année avant la pandémie.
Un chiffre est néanmoins encourageant : il s’agit des ventes dans l’aire urbaine de Toulouse, qui ont progressé de 14 % entre 2020 et 2021 pour atteindre un total de 5 391. En revanche, les stocks de logements sont au plus bas depuis 2011 pour ce même secteur. Seuls 3 612 biens étaient proposés sur le marché fin 2021, soit 27 % de moins qu’en 2020.
À Toulouse même, 2 053 transactions immobilières ont été réalisées, soit 17 % de plus qu’en 2020, mais 35 % de moins qu’en 2019. Quant aux stocks, ils plafonnent là aussi à un seuil relativement peu élevé : 1 968 biens étaient proposés en 2021, ce qui correspond à une diminution de 20 % par rapport à 2020.

Le pacte métropolitain, un levier pour permettre une reprise de la construction à Toulouse

Le pacte métropolitain reprend les fondamentaux du PLUi-H de 2019

Bien qu’il ait été annulé initialement le 30 mars 2021 par le tribunal administratif de Toulouse, annulation confirmée le 15 février 2022 par la cour d’appel de Bordeaux, le PLUi-H n’est pas totalement abandonné pour autant. Ses principes fondamentaux sont repris par le pacte métropolitain voulu par Toulouse Métropole. Les objectifs de mise en place d’un urbanisme maîtrisé qui fait la part belle à l’environnement et à la qualité de vie sont toujours au cœur des préoccupations du pacte métropolitain.

Un vaste et ambitieux projet de 7 000 constructions réparties entre 37 communes

Le pacte métropolitain se veut au moins aussi ambitieux que le PLUi-H qu’il remplace. Ce ne sont pas moins de 7 000 constructions qui sont prévues chaque année dans 37 communes, dont Toulouse et trois regroupements de villes. Ce découpage a été effectué dans un souci de cohérence entre le niveau de population des communes concernées, mais aussi les réseaux de transport en commun, les équipements et les services de chaque ville.
La moitié des constructions est dédiée à Toulouse, soit 3 500 logements par an. L’autre part est donc réservée aux 36 communes réparties dans les trois groupes.

Le groupement a été constitué comme suit :

• la première couronne toulousaine, située à proximité des transports en commun, devra construire 2 100 logements chaque année ;
• la deuxième couronne toulousaine, qui s’inscrit dans un objectif de développement du réseau des transports en commun, s’est vue attribuer 700 logements par an ;
• la troisième couronne regroupe des villes rurales qui ne sont pas desservies par les transports en commun et qui devront également construire 700 logements chaque année.